Marathon de Toulouse - 27 octobre 2013

Yo,

Temps magnifique ce matin pour le marathon de Toulouse.
Je suis arrivé tranquillement une demi-heure avant le départ, pas de problème pour me placer dans la foule grâce à mon dossard préférentiel (je me la pète un peu mais vous allez voir, ça ne va pas durer).

Après le semi de Tournefeuille en 1h24, mon objectif ici est de tenter de passer sous les 3 heures, ce qui est ambitieux mais jouable sur le papier.

La tactique est donc très simple : je suis les meneurs d'allure des 3 heures.

Surprise au départ, c'est très dense à cette vitesse, je mettrai plusieurs km avant de pouvoir courir sans gérer le mec devant, celui d'à côté, faire des écarts...
En suite on s'installe dans le rythme, on passe les premiers 14 km en 59 min, le semi en 1h29, impeccable. Je me retrouve légèrement devant les meneurs d'allure en ne ralentissant pas aux ravitos (j'ai des gels, j'attrape juste une bouteille d'eau que j'emmène). Le 28ème km arrive en 1h59, toujours la petite minute d'avance (mais il faut penser aux 195 m en plus).

Et puis, et puis... Vers le 30ème km, les meneurs d'allure me repassent devant à un rythme bien supérieur au mien. Mais qu'est-ce qu'ils foutent, pourquoi ils accélèrent comme ça ? La réponse est donné par mon chrono : c'est moi qui ai ralenti. Aïe aïe aïe. Je les vois partir inexorablement devant, sans pouvoir m'accrocher. Je me retrouve en galère, j'ai un point de côté, les jambes ça va encore mais je ne peux pas avancer plus vite, tout se détraque, je suis tombé à 12 km/h. Je passe une très mauvaise demi-heure, mon objectif de 3 heures est envolé, puis c'est celui de battre mon record (3h06) qui part en fumée.

A ce rythme, mon point de côté finit par passer, je retrouve une foulée un peu plus propre même si je n'avance pas plus vite, et puis les derniers km arrivent, le moral remonte un peu avec la fin de la course, et les encouragements de la foule. J'arrive à finir en accélérant, juste devant moi une femme s'écroule à l'arrivée et est prise en charge par les secouristes, le marathon n'est vraiment pas une course comme les autres.

Et voilà, 3h12min47, 429ème, les derniers 14 km à moins de 12 km/h, un peu déçu mais pas trop, l'entraînement du triathlon permet manifestement de faire des beaux semi (j'ai battu mon record à Tournefeuille), mais pour le marathon, y a pas, il faut s'entraîner spécifiquement. C'est bon, la leçon a porté, je m'en souviendrai !

A voir si j'ai envie de me motiver pour ça, sans doute pas tout de suite. Et pour le moment, récup !

3h12. Pas top mais c'est bien quand même. Hi hi hi hi !

Bravo Patrick.
On est toujours un peu déçu quand on se fixe un objectif et que ca passe un peu à côté.
Mais franchement ....3h12 .... finir les 14 derniers kms à 12km/h ....ca me fait simplement rêver )
Même si tout est relatif ... le 1er a du finir 7km/h plus vite que toi minimum:)
Félicitations pour cette performance !

C'est clair bravo !

Ouais, pour une fois que j'annonce un gros objectif à tout le monde, plutôt que de dire "je sais pas, on verra...", ça ne passe pas !

En tout cas, comparé à mon premier marathon (qui date un peu : Paris en 2000), la récup se passe beaucoup mieux, encore quelques courbatures mais ça va, et surtout l'envie de s'en refaire un dans pas trop longtemps alors qu'après le premier, il n'était pas question de ça !