Triathlon de Saint Jean de Luz - 10/09

Longue distance:

1 - KUENTZ BENOIT - 04:14:49.27 - M - SE - AVIRON BAYONNAIS TRI
2 - OTAEGI MIKEL - 04:15:44.79 - M - SE - ESP
3 - AGIRRESAROBE LIZARRA AI - 04:16:11.70 - M - SE - ATLETIKO SAN SEBASTIAN
64 - TORRES OLIVIER - 05:04:00.40 - M - SE - PORTET TRIATHLON
133 - CYRIL MICHELLON - 05:26:35.16 - M - SE - PORTET TRIATHLON
175 - FONTANIE CHRISTOPHE - 05:43:10.87 - M - SE - PORTET TRIATHLON
224 - GUEDEZ GWENAEL - 06:06:27.51 - M - VE - PORTET TRIATHLON
255 - DELSOL MICHEL - 06:46:19.81 - M - VE - PORTET TRIATHLON

260 finishers

Résultats complets: http://lis.criado.pagesperso-orange.fr/resultats/URK11LDI.TXT

Big up à tous

Vite vite des récits de course...

Salut

Nous sommes partis à 3 familles, les Gwens, la famille Michel D. et nous ; dans le même camping ; super sympa bien rigolés.

Grande première pour Gwen et Michel, mon second LD.

En ce qui me concerne, je suis parti avec les cadors en natation, devant près de la première bouée. Trop facile pas trop de vagues ni de baston (yaka etre devant...). Les entrainements à la ramée ont bien aidé. Pfiuu j'ai même été devant la première féminine. Je vous rassure, elle n'est pas restée derrière bien longtemps...

Vélo, trop facile pendant ...40 bornes, après ça a été beaucoup plus dur : trop de montées, trop chaud, pas assez de préparation (1300 bornes depuis le début de l'année) ; je suis arrivé un peu carbonisé d'autant que les derniers 20 km (plutôt descendants) avaient le vent de face.
Course à pied démarrée dans la douleur (point de côté ; point de centre devrais-je dire) je cours, je marche, fait chaud...Bien failli abandonner....Et manque d'entrainement aussi (7 à 10 sorties depuis la mi-juin...).

Finalement j'arrive en 5h26 et 133eme bah ; pas mécontent du tout.

Pas de courbatures aujourd'hui. Effort beaucoup plus intense qu'un marathon mais infiniment moins traumatisant...

Coup de chapeau à Michel qui voulait faire un LD pour ses 40 ans et qui a commencé les entrainements en septembre 2010 avec pas mal de coupures professionnelles et de blessures. Il a commencé en 2010 en ne sachant quasiment pas nager, pas pédaler et n'ayant jamais trop couru. Chapeau ...

Par contre l'ironman ne sera pas pour 2012, c'est clair !

Le pays basque est magnifique ; je vous le conseille...

Cyril M
(le frelon quenachié)

Chapeau bas Michel

Chapeau bas à tous

De mon coté, on est egalement parti en famille vendredi soir, direction le camping des vacances, c'etait pas si vieux que ça puisqu'on y etait encore le 3 septembre. J'ai recupere mon dossard le vendredi soir, on peut tout recuperer jusqu'à 22h ce qui est plutot pratique pour eviter de se speeder le matin de la course et surtout pour voir le match du XV de France et se faire accessoirement une grosse frayeur ...

Pour la natation, j'ai essayé de partir devant histoire de ne pas etre dans le paquet, dans le 1er tour j'avais l'impression de me faire doubler de partout, c t surement le cas. Il n'y avait pas trop de vagues si ce n'est celles faites par les nageurs. La sortie à l'australienne casse un peu le rythme et puis on sort en titubant, on sait pas trop où on habite, on cherche l'eau comme les tortues et on y repart, le 2nd souffle est arrivé au 1600m et j'ai pu en remettre un coup pour remonter quelques gonzes.

En ce qui concerne le velo, effectivement les 20 1ers km sont tres roulants puis il y a 40 bornes de tres vallonnés, à la difference de nailloux, il y a plus de bosses mais elles sont moins longues et le prolongateur est tres souvent de la partie. J'ai pratiquement roulé avec les 4 ou 5 memes courreurs du début à la fin, ils me lachaient dans les bosses (va falloir que j'arrete le pain avec les nouilles), je les reprenais en descente et je les lachais sur le plat. Le parcours vélo est magnifique, les paysages superbes quand on a le temps de les admirer, tous les carrefours sont tres bien indiqués, à aucun moment je n'ai eu à me demander où je devais aller. La grosse difficulté de la journée, c'etait réellement le soleil et la chaleur, ça tapait fort et je guettais les ravito pour choper à boire, j'ai du tomber 3l rien que sur le vélo.

Et pour finir la cap, 20 bornes encore et toujours sous le soleil, heureusement, on avait 2 douches pour se raffraichir, 5 ravito par boucle de 10 bornes, ça permet de s'hydrater correctement, de souffler et marcher un peu le temps de boire un bon coca bien frais. J'ai courru à mon rythme, tout le long, en pensant à la biere bien fraiche que j'allais déguster le soir !!!!

Cote organisation, c excellent, c le 21eme tri, ils sont plutot bien rodés les garçons et vu ce qu'ils prevoient de faire l'an prochain, il vaut mieux: ils vont organiser 4 tri en meme temps, un sprint, un cd, un ld et un iron, avec des départs étalés sur la journée de maniere à faire les arrivées en simultanée, ça va etre enorme !! J'en serai ...

quelques photos du départ:

cool ces photos. Moi on, me reconnait bien : j'ai un bonnet vert et une combi noire....

ok je sors...

T est pas en t shirt bleu ? À genoux

axman a écrit:T est pas en t shirt bleu ? À genoux

MDR !

Mon premier LD.
Première erreur du week-end, arrivée de nuit au camping avec la tente et le barda à sortir. Pour le montage de la "deux secondes", ça va, mais avec les piquets à mettre ça fait un peu plus. Par contre pour la 4 places, c'est plutôt la "deux heures", heureusement que j'avais les piles neuves dans la frontale.
Nuit plutôt calme, bercée par le doux gazouillement des rouleaux qui viennent mourir sur la côte basque. Il paraît qu'il y en a qui avaient des jeunes mariés comme voisins et que c'était moins calme!!!
Lendemain : ramassage des dossards à 9h00 et au retour, le doux nectar du plat de pâtes qui vient vous chatouiller les narines, il faut bien ça. Ensuite en voiture vers Saint-Jean de Luz, on en profite pour se gaver de carbo-cake sur le chemin, quelle quantité phénoménale on avait préparé, peut-être la cause de petits ennuis gastriques au début de la CAP. Pour info, il faut prévoir une petite marge car il y a toujours un petit bouchon à l'entrée de ST Jean.
Dans le parc à vélo c'est sympa car on est tous rassemblés par club, on rencontre Fonfon et Rednight et autour de nous ça sent grave le carbone monocoque et le roulement céramique. La pression commence à monter.
Briefing et rassemblement sur la plage, mince ils ont mis le chauffage ! J'ai pas encore mis la combinaison et déjà ça tape dure. Le départ est donné et je reste tranquillement dans le dernier tiers, histoire de pas se faire chatouiller les doigts de pieds. La natation se passe très bien, je force pas mais j'essaye de maintenir un bon tempo. La sortie vers le parc à vélo est assez longue, mais me permet de retrouver un peu de lucidité et de me rendre compte qu'il n'y a plus beaucoup d'avions de chasse autour de mon Cannondale. Je me dis que les grosses pointures doivent déjà se tirer la bourre depuis quelques temps, mais bon on va pas se mettre la pression, chacun son niveau.
Le chauffage a encore monté, un coup d'oeil sur mon compteur vélo: 37°. A partir du 20 ème kilomètre, les pourcentages commencent à se faire ressentir et ça continue sur une quarantaines de bornes. Dans les montées on sent le soleil rayonner sur le bitume, ça devient étouffant, les ravitaillements sont les bienvenus, heureusement que je n'ai pas fait d'impasse là-dessus. Dans la descente je vois un triathlète du TOAC, à terre, il a dû louper un virage. Des gens s'en occupent. Je croise une ambulance 10 minutes plus tard, j'espère qu'il va bien depuis.
Les 20 derniers kilomètres sensés être plats, voire roulants, se font vent dans la face! C'est dur mais ça rafraichît un peu.
Début de la course à pied, je prend une douche chaque fois que je le peux ( 4 en tout) et je déroule sur un petit 11km/h, qui va vite tendre vers 9. Je croise Cyril qui a cinq kilomètres d'avance, puis Michel qui a l'air d'assurer aussi. La chaleur commence à s'atténuer à partir du 10ème kilomètre, et je me dit qu'il vaut mieux rester sur ce rythme de sénateur et garder des forces pour la troisième mi-temps.
Me voici finisher et surtout plein de souvenirs de ce sympathique et convivial week-end avec les potes.

j'ai pas raconté la nuit des jeunes mariés...
Je vous rassure c'est pas nous...mais comme nous étions à 2 mètres on a profité des couinements

En tout cas, ils avaient la patate à 4h du mat. et n'étaient pas réveillés à midi...